Vendredi après-midi
CHANEL au Palais Galliera
Edifié à la fin du XIXe siècle par la duchesse de Galliera pour abriter ses collections d’art, le Palais Galliera est devenu le Musée de la mode et du costume de la Ville de Paris en 1977. Fermé pour travaux depuis plusieurs années, le Palais Galliera rouvre ses portes cet automne dans une scénographie entièrement renouvelé. Il présente une magnifique exposition dédiée à Gabrielle Chanel, la célèbre « Coco » Chanel.
Dîner et nuitée au Novotel de la Gare Montparnasse.
Samedi matin
MATISSE AU CENTRE POMPIDOU
À l’occasion du cent-cinquantième anniversaire de la naissance d’Henri Matisse (1869-1954), le Centre Pompidou lui rend hommage au travers d’une exposition réunissant des Å“uvres incontournables qui explorent l’intrication texte/image au sein de son Å“uvre et offrent une lecture singulière de sa création. En 1942, Henri Matisse déclare : « L’importance d’un artiste se mesure à la quantité de nouveaux signes qu’il aura introduits dans le langage plastique. » Durant toute sa carrière, il est cet artiste. Comme tous les grands créateurs, il donne naissance à des mondes sans équivalents – ces nouveaux signes plastiques qu’il appelle de ses vÅ“ux. Son Å“uvre, destiné à bouleverser le regard moderne, s’est exprimé au travers d’une variété de techniques qu’il a approfondies infatigablement : peinture, dessin, sculpture, livres illustrés, et jusqu’à cette invention singulière, riche de conséquences sur le plan artistique, d’un dessin à même la couleur, avec les gouaches découpées réalisées à la fin de sa vie. Divisée en neuf chapitres, et autant d’interludes consacrés à l’écriture, l’exposition retrace la carrière de Matisse selon un parcours chronologique, allant de ses débuts, vers 1890, où l’artiste est au contact des maîtres, aux prises avec l’élaboration de son vocabulaire le plus personnel, jusqu’aux années 1950 et son Å“uvre ultime, permettant à chaque moment d’embrasser du regard une vie vécue pour l’art. L’exposition Matisse présente des chefs-d’œuvre issus des collections du Musée national d’art moderne, déployés avec une ampleur sans précédent.
Nous profiterons de notre présence à Beaubourg pour y ( re) découvrir la magnifique collection permanente.
Déjeuner libre sur place ou dans le quartier des Halles.
Samedi après-midi
LES COLLECTIONS PERMANENTES
Héritier des collections du musée du Luxembourg créé en 1818 et destiné à accueillir les achats de l’État aux artistes français vivants, le Musée national d’art moderne – Centre de création industrielle conserve la plus importante collection d’art moderne et contemporain d’Europe et l’une des deux premières au monde avec plus de 100 000 Å“uvres de 1905 à nos jours.
D’abord installé au Palais de Tokyo à partir de 1947, le musée voit le premier socle de ses collections constitué de chefs-d’œuvre de Henri Matisse, Pierre Bonnard, Robert Delaunay, Georges Braque ou Pablo Picasso.
C’est avec l’ouverture du Centre Pompidou en 1977 et l’installation du musée dans le nouveau bâtiment créé par les architectes Renzo Piano et Richard Rogers que l’enrichissement des collections prend un tournant. La vocation pluridisciplinaire de l’institution, résolument tournée vers la création la plus actuelle, marque profondément la politique d’acquisition du Centre Pompidou en accueillant les artistes contemporains et en s’ouvrant à l’art international. De grandes figures de l’art moderne dont l’œuvre était auparavant absent du musée font leur entrée dans les collections, comme Giorgio de Chirico, René Magritte, Piet Mondrian, Jackson Pollock ainsi que des contemporains comme Joseph Beuys, Andy Warhol, Lucio Fontana, Yves Klein…
Nouvellement déployé, volontairement décloisonné, le parcours du musée dévoile la diversité du champ de l’art contemporain et des nouveaux territoires de la création : la photographie fait son apparition, ainsi que les images en mouvement, les films expérimentaux et vidéos.
Diner au Train Bleu à la gare de Lyon.
Dimanche matin
TURNER, peintures et aquarelles de la Tate
Cette année, le musée Jacquemart-André présente une rétrospective de Joseph Mallord William Turner (1775-1851). Incontestablement le plus grand représentant de l’âge d’or de l’aquarelle anglaise, il en exploita les effets de lumière et de transparence sur les paysages anglais ou les lagunes vénitiennes.
Cette exposition révèle le rôle qu’ont joué les aquarelles dans la vie et l’art de Turner, des oeuvres de jeunesse qu’il envoya à la Royal Academy aux fascinantes expérimentations lumineuses et colorées de sa maturité. Pour un public moderne, ces dernières comptent parmi ses oeuvres les plus radicales et accomplies.
Grâce aux prêts exceptionnels de la Tate Britain de Londres, qui abrite la plus grande collection de Turner au monde, le musée Jacquemart-André accueille une exposition de 60 aquarelles et quelque 10 peintures à l’huile, dont certaines n’ont jamais été présentées en France.
Déjeuner libre.
Dimanche après-midi
Spectacle de fin d’année
La Comédie Française devrait nous accueillir pour son spectacle de fin d’année. Pour le moment, rien n’est encore fixé. J’attends leur confirmation et leur programmation.
Cet après-midi sera donc en option car, au moment où je programme ce week-end, les théâtres parisiens sont encore dans l’incertitude en ce qui concerne les représentations de décembre.
A suivre donc… Je ne manquerais pas de vous informer dès que j’aurais reçu l’information.