Les mutilations génitales féminines sont encore pratiquées dans plus de 29 pays d’Afrique, du Moyen-Orient, certains pays d’Asie et d’Amérique Latine. Un phénomène qui selon l’OMS touche de 100 à 140 millions de filles et de femmes et à travers le monde !
Elles sont pratiquées le plus souvent sur des jeunes filles entre l’enfance et l’âge de 15 ans. Bien que ces pratiques soient interdites et condamnées en Europe et en Belgique en particulier de telles pratiques existent malheureusement au sein de certaines populations.
Pourtant, le Code pénal belge sanctionne d’une peine d’emprisonnement de trois à cinq ans « quiconque aura favorisé toute forme de mutilation des organes génitaux d’une personne de sexe féminin, avec ou sans consentement de cette dernière ». La tentative est également punissable. Depuis juillet 2014, la loi permet de punir aussi les personnes qui incitent à cette pratique ou qui en font la publicité.
Quelle est l’ampleur du phénomène en Belgique et en Europe ?
Comment juguler ce phénomène et garantir l’intégrité physique et psychologique des
victimes ?
Telles sont là quelques questions qui feront l’objet du débat.
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