Nimbée d’une agréable indolence poétique, la petite commune d’Ostende, qui a inspiré Bashung ou Léo Ferré et revigoré Marvin Gaye (il y séjourna quelque temps au début des années 80), est la ville natale de deux peintres célèbres, les meilleurs ennemis Léon Spilliaert et James Ensor, pénétrés en leur temps d’un esprit d’avant-garde auquel Ostende a toujours été sensible.
C’est au Mu.ZEE que nous irons à la découverte de ces deux grands maîtres d’Ostende.
Nous y découvrirons une somptueuse collection signée par ces deux grands artistes dans la toute nouvelle aile de Mu.ZEE, le musée d’art sur mer !
Ostende et James Ensor sont indissociablement liés. James Ensor aimait Ostende : la ville était sa muse et sa source d’inspiration. Il aimait la ville et ses nombreux habitants, l’impétueuse mer du Nord, le carnaval qui chaque année colorait les rues… Le peintre Léon Spilliaert, de vingt ans son cadet, a lui aussi conjugué son nom avec la Reine des Plages. Ses pérégrinations nocturnes à travers la ville et ses longues balades le long de la plage lui ont valu ses plus belles œuvres : sombres et mystérieuses ! Bien qu’artistes très différents, les noms d’Ensor et Spilliaert sont souvent cités d’un trait.
Dans « Deux grands maîtres d’Ostende », le musée tient avant tout à faire parler leurs pièces maîtresses. Ils nous transportent dans l’Ostende d’alors, qui se reflète dans l’Ostende d’aujourd’hui.
Déjeuner libre.
La patrie du peintre James Ensor est aussi le port d’attache de street artists venus du monde entier. A l’occasion du Festival “The Crystal Ship”, leurs œuvres XXL s’étalent sur les façades de la ville. Depuis 2016, c’est encore la peinture qui régale les promeneurs de la cité flamande. Des dizaines de pointures du street art sont venues colorer les murs avec une impressionnante dextérité. On croise dans la rue les automates romantiques de Pixel Pancho, le trompe-l’œil monochrome de l’allemand 1010, l’épure géométrique de l’argentin Elian ou les personnages néo-classiques de la star australienne Fintan Magee…
Sans oublier une importante colonie belge, emmenée par Roa et son étrange bestiaire en noir et blanc. Plus d’une cinquantaine de façades se cachent ainsi dans toute la ville, complétées par des œuvres plus petites dans de nombreuses rues. L’originalité et la diversité des styles ou des techniques proposés montrent à quel point le terme street art est aussi fourre-tout que réducteur, mais prouve aussi combien la discipline semble sans limite.
Nous prendrons probablement le ferry à destination de la rive Est pour admirer des oeuvres plus imposantes ( Sous réserve de mesures sanitaires).