Collectionneuse, marchande d’art et surtout mécène, Peggy Guggenheim a marqué le XXe siècle d’une empreinte profonde. Issue d’une famille fortunée tant du côté paternel que maternel, elle va bouleverser les codes de conduite d’une jeune fille juive de bonne famille. Très rapidement, elle quitte l’Amérique pour la France et se trouve un premier mari aussi fantasque qu’alcoolique. Plongée dans le Paris d’après-guerre, côtoyant ce que Gertrude Stein appelait « La génération perdue », Peggy au départ gâche sa vie comme du plâtre. Collectionnant les amants et les aventures destructrices, c’est la rencontre avec Marcel Duchamp qui va la sortir de l’impasse d’une existence de bohème décadente. La révélation se fait peu à peu. Celle qui ne percevait pas la différence entre surréalisme et art abstrait commence à ouvrir les yeux. Elle s’émerveille et devient peu à peu comme elle l’avouera, une véritable « Art Addict ». Elle possède à l’instar de son oncle Solomon qui ouvrira son musée à New York, un indéniable flair.
Les artistes qu’elle découvre joueront un rôle capital dans cette évolution : Jean Cocteau, Constantin Brâncusi, Jean Arp, Alexander Calder, André Breton et Vassily Kandinsky pour ne pas les citer tous. Certains seront ses amants, d’autres vivront de ses rentes ou de sa générosité.
La suite… A la conférence qui sera suivie d’un petit drink.
