Seul en scène, Riton Liebman raconte son père, Marcel Liebman, universitaire de renom, juif de gauche et pro-palestinien et se raconte aussi.
Ce n’était pas facile d’être juif palestinien et militant de gauche dans les années 1970 – 1980. Il y en a des choses à dire. Et des souvenirs, Riton en a à la pelle : l’enfance de son père, la militance, la gauche, l’U.L.B, les menaces de la part de sa propre communauté. Et puis il y a son parcours : du petit garçon qui adorait son père à l’ado happé par les paillettes du cinéma. Cerné par la musique de Philippe Orivel, David Murgia orchestre ce spectacle touchant, pudique, mais non dénué d’humour. Mais c’est surtout une belle déclaration d’amour d’un fils à son père.
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