Deux sopranos, une alto, un ténor, un baryton dans un spectacle chanté a cappella, genre Swingle Singers pour le niveau musical, sauf qu’ils se chamaillent, s’envoient des vannes tout en nous faisant entendre Bach, Grieg et Saint Saëns pour ensuite dérailler joliment dans la variété française de tous bords, sans oublier les tonitruantes de Luis Mariano.
Mais ce n’est qu’une citation parmi bien d’autres, dont le clin d’œil ému à Dalida. La musique est la reine mère de ce théâtre-concert promenade, de ce pot-pourri fabuleux. La musique classique merveilleusement chantée voisine ici avec les galipettes de haut vol. De vraies vacances au théâtre comme l’étaient la saison passée Les Rois Vagabonds, ces clowns inouïs.
Nous manquons pour la plupart d’entre nous l’occasion de fréquenter régulièrement les philharmonies, renouons avec nos compositeurs préférés en compagnie d’interprètes surdoués, impertinents et drôles. Ce n’est pas incompatible.
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