Pour la première fois en Belgique, dans le cadre de la Biennale d’Art et de Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles à Mons, le BAM consacre au peintre et sculpteur colombien Fernando Botero une vaste rétrospective du 9 octobre 2021 au 30 janvier 2022.
Depuis ses recherches de jeunesse, peu connues du grand public, jusqu’aux Å“uvres iconiques de la maturité, dont des toiles récentes présentées pour la première fois, cette exposition d’envergure brassera l’ensemble de la carrière de l’artiste.
Réputée pour ses personnages aux formes rondes et voluptueuses, l’œuvre de Botero est le résultat d’une recherche exigeante et déterminée, dans lequel l’artiste s’est engagé il y a plus de 70 ans.
A l’heure où, plus que jamais, le sens commun est en péril, l’exposition interroge la manière dont une œuvre, bien que personnelle et située, parvient à développer un langage universel et accessible. Le parcours emportera les visiteurs dans l’univers foisonnant de Botero, inspiré tant par l’art précolombien et l’iconographie populaire que par les muralistes mexicains ou l’art de la Renaissance italienne.
L’exposition Fernando Botero. Au-delà des formes rassemblera des œuvres importantes empruntées à de prestigieux musées, comme le Gunggenheim de New-York, dont des peintures historiques rarement montrées au public européen. Des toiles, dessins et sculptures appartenant à des collections privées internationales, notamment de Colombie, seront également présents.
Au centre du parcours d’exposition, une quinzaine d’œuvres issues des collections méconnues du BAM illustreront les inspirations majeures de l’artiste colombien autour de différentes thématiques : natures mortes, nus, scènes de genre…
La deuxième Biennale d’Art et de Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles à Mons est portée par la coopérative culturelle formée par la Fondation Mons 2025, Mars – Mons arts de la scène, et le Pôle muséal de la Ville de Mons.
En co-production avec la Fondation Mons 2025.
Déjeuner libre dans le centre de Mons.
L’après-midi sera consacrée à la découverte de l’Artothèque entièrement restaurée. Une restauration particulièrement réussie. La chapelle du couvent des Ursulines connaît un nouveau souffle. Elle est devenue le lieu de conservation du patrimoine communal montois en servant d’écrin aux œuvres et aux activités qui les entourent.
A la fois centre de réserve, de recherche, de restauration et d’étude du patrimoine, l’Artothèque rassemble en son sein les collections qui ne sont pas exposées de façon permanente dans les autres sites muséaux. Outre sa mission de conservation, ce lieu a également un large rôle de promotion du patrimoine montois en le rendant accessible virtuellement mais aussi en levant une partie du voile sur les métiers « cachés » dans les musées.
Que deviennent les oeuvres d’art lorsqu’elles ne sont pas exposées au public ? L’Artothèque vous raconte la vie cachée de 50 000 Å“uvres d’art des collections communales montoises, leur restauration, leur conservation…
Une belle découverte…