11h15 – Visite guidée de l’exposition à la Piscine de Roubaix.
« LES ENFANTS IMPRESSIONNISTES DU MUSEE D’ORSAY »
À l’occasion du cent cinquantième anniversaire de l’Impressionnisme, le musée d’Orsay a proposé à plusieurs musées en région d’accueillir des œuvres emblématiques de sa prestigieuse collection pour créer une chaîne d’évènements et pour dialoguer avec les fonds des institutions intéressées par cette proposition.
Saisissant cette généreuse opportunité, La Piscine a émis l’idée de demander à sa « Joconde », La Petite Châtelaine de Camille Claudel, de convier quelques enfants impressionnistes des collections nationales. Trois tableaux, de Degas, Renoir et Pissarro, et deux sculptures de Degas, dont l’iconique Petite danseuse de quatorze ans, seront donc, durant trois mois, les invités de marque du marbre élaboré par Claudel dans l’esprit de l’Impressionnisme, au début des années 1890.
Ce rendez-vous sera présenté au cœur du parcours permanent, dans la salle actuellement consacrée au thème de l’enfance dont l’accrochage sera profondément modifié pour permettre de vrais dialogues entre les œuvres « roubaisiennes » et leurs protagonistes. La confrontation de La Petite Châtelaine avec l’étrange Garçon au chat de Renoir et l’ambiguë Petite danseuse de quatorze ans de Degas fera résonner trois visions modernes et iconoclastes de l’enfance.
Déjeuner en groupe Chez Meert au Musée de la Piscine.
15h30 – Visite guidée de l’exposition
« ANSELM KIEFER LA PHOTOGRAPHIE AU COMMENCEMENT »
Connu et reconnu internationalement pour ses pièces monumentales et son travail sur la mémoire européenne, Anselm Kiefer, un des plus grands plasticiens allemands présentera au LaM plus de cent-trente Å“uvres témoignant de sa pratique de la photographie et de la question de la révélation de l’image, essentielles dans son Å“uvre, mais peu abordées dans le cadre d’expositions.Â
Imprégnée par les paysages dévastés de son enfance, l’Å“uvre d’Anselm Kiefer s’est engagée dès la fin des années 1960 dans une réflexion sur l’origine du Mal et l’exploration intime de la nature tragique du nazisme, qui a donné lieu à un important ensemble d’actions.
Bien qu’il affirme penser en images et toujours utiliser la photographie pour réaliser ses tableaux, Anselm Kiefer n’a jusqu’à présent que très rarement ou très partiellement présenté cette composante essentielle de son travail. L’exposition du LaM est la première à faire le point sur sa pratique photographique, qui a accompagné discrètement et jusqu’à aujourd’hui toute sa trajectoire.Â
Pour rendre compte de l’importance de la photographie dans l’Å“uvre de l’artiste, l’exposition combine deux points de vue qui permettent à la fois de comprendre l’évolution de son travail, des premières Å“uvres des années soixante jusqu’à aujourd’hui, alors qu’il donne progressivement à celles-ci une échelle qui rivalise par les formats, le nombre et les sujets avec sa peinture. Et, simultanément, le parcours énumère en huit sections quelques-uns des chapitres essentiels de sa pensée.Â