Le festival Lille3000, prolongement de Lille capitale de la culture (2004), propose une nouvelle fois de nombreux événements et expositions, l’occasion de passer un week-end dans la capitale du Nord ! Au Palais des Beaux-Arts, nous partirons à la découverte des Fêtes et célébrations flamandes, tandis que le Tripostal accueille des chefs-d’œuvre du centre Pompidou.
Des Beaux-Arts du XIXe siècle…
Au Palais des Beaux-Arts : En prélude à l’exposition majeure organisée autour des chefs- d’œuvre de la collection de « Beaubourg », nous visiterons le Musée des Beaux-Arts de Lille, le plus grand de France après Paris !
A l’occasion de l’édition « Fiesta » de Lille3000, le Musée présente l’exposition Fêtes et célébrations flamandes : Brueghel, Rubens, Jordaens… A travers une centaine d’œuvres de musées français et belges, c’est une véritable plongée dans l’univers des cérémonies urbaines, noces, kermesses villageoises, fêtes de cour… ces « fêtes flamandes » sont un rituel social et un exutoire en période d’épidémie ou de guerre, mais aussi un phénomène moral et politique, propre à la culture des Pays-Bas du Sud.
… aux révolutions de la création et de l’expression du XXe siècle.
Au Tripostal, l’exposition Pom pom pi dou, présente un concentré de l’utopie « Beaubourg » : inauguré en 1977 à Paris, le centre national d’art et de culture Georges-Pompidou (CNAC), est un établissement pluridisciplinaire né de la volonté du président Georges Pompidou, de créer au cœur de Paris une institution culturelle originale consacrée aux arts et moyens d’expression contemporains. 50 ans ont passé, le monde a changé, mais la France conserve une place majeure dans le monde de l’art contemporain, grâce notamment à l’action volontariste des pouvoirs publics. L’exposition propose un aperçu de tous les grands mouvements artistiques : futuristes italiens, Duchamp et ses ready-made, Dada, nouveau réalisme, Pop Art… Ce déroulé chronologique est ponctué par des contrepoints contemporains, avec notamment une projection lumineuse de l’artiste islandais Olafur Eliasson. L’exposition met l’accent sur les recherches expérimentales et les nouvelles technologies : œuvres algorithmiques de Vera Molnar, peintures de Victor Vasarely, environnements sensoriels ou fichiers. Ainsi l’histoire de l’art du XXe siècle à nos jours peut être vue comme une machine un peu folle, faite de rythmes divers, d’embrayages et de ruptures, agitée de soubresauts.
